de Océane Smith-Médion
Vie étudianteToulouse
Je suis doctorante et agrégée d'anglais, aujourd'hui sur un poste d'Attachée Temporaire d'Enseignement et de Recherche à Toulouse. Mon parcours d'enseignante m'a permis d'enseigner en lycée (Moissac, 82), en tant que formatrice (World Academy, Toulouse (31)), à l'université (Sorbonne Nouvelle, Paris (75) et à l'Université Toulouse Capitole (UT1)) mais aussi à l'étranger, à la Maynooth University en Irlande. Cette année, j'ai la chance d'être ATER à l’université Toulouse Jean-Jaurès, où je suis chargée de TD de LANSAD de M1 (mention 1e degré, Arts Appliqués, Economie, Documentaliste, IDAISI) et de M2 (mention CPE, Documentaliste, Economie, 1e degré). Cela fait donc plusieurs année que je mène de front enseignements et recherche, ce qui m’a permis de conforter mon goût pour ce métier : j’y trouve une forte source de stimulation intellectuelle. J’ai également pu présenter mes travaux doctoraux à de nombreuses reprises (WIP, JE, etc.), et ce notamment lors d’un colloque international à l’université de Montréal au Canada (novembre 2022) et au Congrès de la SAES à Rennes (juin 2023). J’ai la chance aujourd’hui de pouvoir poursuivre en thèse mon étude de la linguistique anglaise et de son lien avec la politique. J’ai ainsi entamé en septembre 2021 l’étude du lien entre l’implicite et le genre du discours politique ainsi que l’utilisation faite de la parole oblique pour convaincre et obtenir le vote d’un auditoire. Il me semble qu’au vu des actualités et du monde d’aujourd’hui, il s’agit d’un travail utile et pertinent.
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Les missions principales de La ParenThèse-Occitanie, association doctorante loi 1901, ont été définies suite au constat des difficultés des doctorant·e·s et masterant·e·s en période de rédaction. Concrètement, ce sont environ 25% de doctorant·e·s ou masterant·e·s qui abandonnent en cours de route et cette tendance s’accentue depuis 2020. Au-delà des difficultés que suppose la période de rédaction (pression temporelle, sentiment d’isolement, perte de motivation ou de concentration), les doctorant·e·s actuel·le·s ont, dans leur immense majorité, souffert des conséquences de la crise sanitaire (notamment, un isolement extrême).
Face à ce constat, La ParenThèse-Occitanie met en place des activités qui visent toutes à : (1) participer à la lutte contre le décrochage et la solitude des étudiant·e·s lors de l'activité de rédaction scientifique (mémoire de master, thèse de doctorat, articles scientifiques, etc.), (2) accélérer l'obtention des diplômes et (3) favoriser l’employabilité, notamment par la création d'un réseau socio-professionnel interdisciplinaire lors de l'activité d'écriture.
L’association est présente tout au long de l’année via les journées de rédaction bimensuelles à Toulouse et Montpellier qui sont organisées par les membres doctorant·e·s de l’association et accessibles à l’ensemble des étudiant·es inscrit·es en master voie recherche et en doctorat. Ces journées regroupent entre 12 et 20 doctorant·es à chaque session. Concrètement, ce sont plus de 400 doctorant·e·s issu·es de différentes universités qui ont pu bénéficier de nos activités l’année dernière.
Ces journées débutent par un atelier méthodologique sur l’organisation du temps de rédaction et les objectifs SMART (Spécifiques, Mesurables, Atteignables, Réalistes, Temporellement définis) afin que chaque participant·e tire le meilleur de ces journées en termes de productivité et d’avancement de ses travaux. Chaque journée est ensuite rythmée par des « Pomodoros » (séances de travail de 50 min entrecoupées de pause de 10min).
Nous organisons également un à deux séjours de rédaction par an. Ce séjour fonctionne comme une extension des activités menées tout au long de l’année et nous proposons le même encadrement d'objectifs SMART ainsi que le même rythme de "pomodoros". De plus grande ampleur, il profite à 30 doctorant·e·s et masterant·e·s. Organisé à un moment clé de l’année universitaire, il constitue un véritable temps fort pour les doctorant·e·s et masterant·e·s en voie recherche dans la phase de rédaction qui le plébiscitent chaque année.
Son organisation rigoureuse, dans un lieu propice à la concentration et aux échanges, offre un cadre privilégié et un soutien précieux dans une période durant laquelle les doctorant·e·s sont soumis à une forte pression. Il répond à des besoins précis : lutter contre l’abandon des thèses et l’isolement des doctorant·e·s et étudiant·e·s en favorisant une émulation collective. Ainsi, l’organisation du séjour repose sur deux principes : (1) un cadre de travail structuré à partir de méthodes concrètes ; (2) des temps d’échanges et de ressourcement.
Nous proposons également pendant ces séjours trois ateliers thématiques afin de favoriser des échanges constructifs sur des problématiques communes à tou·te·s les jeunes chercheur·se·s (ex : la gestion du stress, préparer l’après-thèse, la vulgarisation scientifique). Enfin nous proposons des temps de ressourcement (yoga, randonnées, jeux, etc.).
Les temps de pause et de ressourcement sont pensés pour créer des liens et faciliter les échanges bienveillants entre doctorant·e·s et masterant·e·s d’universités et de disciplines variées. Ils représentent une occasion de partager des problématiques, des bonnes pratiques et d’obtenir des conseils de pairs dans un cadre extérieur à l’université.